Le Raton laveur transporte un parasite mortel pour l’homme
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On savait qu’il pullule. Maintenant, il transporte un parasite mortel pour l’homme qu’il diffuse via ses excréments. Plusieurs animaux infectés ont été retrouvés en Belgique.
La population de ratons laveurs explose en Belgique, informent nos confrères de Sud Info. Ils seraient entre 75.000 et 100.000. A cette première mauvaise nouvelle s’ajoute celle de la découverte de six cas de dépouilles porteuses de parasites mortels pour l’homme, dont 4 dans la province toute proche du Luxembourg.
La baylisascariose
En Belgique, des scientifiques ont découvert que l’animal est désormais porteur d’un parasite particulièrement dangereux, la baylisascariose. Il se transmet via les excréments du raton laveur, qui contiennent des larves d’un ver porteuses du parasite. La contamination se poursuit via d’autres animaux ingérant de la terre ou des matériaux souillés par les crottes ou par contact avec l’homme. Et quand elles colonisent leur nouvel hôte, les larves traversent les parois du système digestif et se répandent dans les vaisseaux sanguins et dans les muscles, le cerveau et tout le système nerveux. Sans qu’on puisse enrayer la diffusion…
Une espèce invasive
Outre Quiévrain, la question est comment se débarrasser de cet animal nuisible, jugé comme invasif et étranger à notre continent. L’homme étant son seul vrai prédateur, il faut le chasser. Ce que prône le DNF, équivalent belge de notre ONF, dont des agents sont habilités à capturer et tuer le raton laveur. Les chasseurs peuvent aussi le faire, mais la bête n’étant d’aucun rapport du point de vue de la chair et qu’aucune prime n’est prévue en cas d’élimination, comme jadis pour les renards alors que la rage menaçait, on ne les pousse guère à se montrer prompt sur la gâchette, après piégeage de l’animal, qui sort surtout la nuit. «On devrait peut-être autoriser les chasseurs à tirer avec une lunette thermique et amortisseur de son», suggère Pierre Luxen, président de l’Union belge de la chasse et de la ruralité.
Les ratons laveurs sont souvent présents près des cours d’eau et trouvent souvent refuge dans les grandes, les maisons abandonnées et les greniers…
Le Raton laveur transporte un parasite mortel pour l’homme
On savait qu’il pullule. Maintenant, il transporte un parasite mortel pour l’homme qu’il diffuse via ses excréments. Plusieurs animaux infectés ont été retrouvés en Belgique.
La population de ratons laveurs explose en Belgique, informent nos confrères de Sud Info. Ils seraient entre 75.000 et 100.000. A cette première mauvaise nouvelle s’ajoute celle de la découverte de six cas de dépouilles porteuses de parasites mortels pour l’homme, dont 4 dans la province toute proche du Luxembourg.
La baylisascariose
En Belgique, des scientifiques ont découvert que l’animal est désormais porteur d’un parasite particulièrement dangereux, la baylisascariose. Il se transmet via les excréments du raton laveur, qui contiennent des larves d’un ver porteuses du parasite. La contamination se poursuit via d’autres animaux ingérant de la terre ou des matériaux souillés par les crottes ou par contact avec l’homme. Et quand elles colonisent leur nouvel hôte, les larves traversent les parois du système digestif et se répandent dans les vaisseaux sanguins et dans les muscles, le cerveau et tout le système nerveux. Sans qu’on puisse enrayer la diffusion…
Une espèce invasive
Outre Quiévrain, la question est comment se débarrasser de cet animal nuisible, jugé comme invasif et étranger à notre continent. L’homme étant son seul vrai prédateur, il faut le chasser. Ce que prône le DNF, équivalent belge de notre ONF, dont des agents sont habilités à capturer et tuer le raton laveur. Les chasseurs peuvent aussi le faire, mais la bête n’étant d’aucun rapport du point de vue de la chair et qu’aucune prime n’est prévue en cas d’élimination, comme jadis pour les renards alors que la rage menaçait, on ne les pousse guère à se montrer prompt sur la gâchette, après piégeage de l’animal, qui sort surtout la nuit. «On devrait peut-être autoriser les chasseurs à tirer avec une lunette thermique et amortisseur de son», suggère Pierre Luxen, président de l’Union belge de la chasse et de la ruralité.
Les ratons laveurs sont souvent présents près des cours d’eau et trouvent souvent refuge dans les grandes, les maisons abandonnées et les greniers…
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