Des viticulteurs utilisent des drones libérant des guêpes tueuses
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En Afrique du Sud, des viticulteurs utilisent des drones libérant des guêpes parasitoïdes. Le but ? Protéger leurs raisins de la cochenille. Cette technique écologique et peu coûteuse permet de se débarrasser du nuisible sans utiliser d’insecticides.
Avec 1,2 million de tonnes de raisin produits en 2023, l’Afrique du Sud est l’un des dix plus grands producteurs de vin au monde. Or à l’instar des autres pays, ses récoltes sont parfois menacées par les cochenilles, qui peuvent amener avec elles la maladie de l’enroulement de la vigne. Pour lutter contre ce phénomène, les producteurs du pays sont de plus en plus nombreux à opter pour une solution d’un nouveau genre : le largage de guêpes par drones, rapporte CNN.
Pour rappel, l’enroulement de la vigne est une véritable plaie pour les exploitations. « Le résultat de l’infestation est que les baies de la grappe mûrissent de manière inégale, n’atteignent pas la couleur désirée et mettent beaucoup de temps à accumuler le sucre qui est essentiel à la fabrication du vin », a expliqué à nos confrères le virologue local Gerhard Pietersen.
Un enjeu majeur
Or ce virus peut impacter plus durablement le vignoble. Dans ce cas, les responsables du domaine touché n’ont d’autre choix que de se débarrasser de tout ce qui a été infecté, ce qui entraîne des pertes et des coûts parfois irréversibles. À l’inverse, un vignoble sain peut rester productif pendant plus de 20 ans.
Ces drones, opérés dans le cadre du projet SkyBugs développé par l’entreprise Aerobotics, jouent donc un rôle majeur. Concrètement, chaque vol vient couvrir jusqu’à 20 hectares de vignes. L’appareil est muni d’une cartouche contenant 500 pupes de guêpes parasitoïdes (Apoanagyrus) indigènes. Une fois adultes, ces petits insectes longs de trois millimètres sont attirés par les phéromones des cochenilles. Les guêpes pondent alors leurs œufs à l’intérieur d’elles, ce qui vient les dévorer de l’intérieur, les empêchant de propager la maladie. Les guêpes meurent ensuite assez rapidement après avoir fait leur office.
ique avantageuse
Cette méthode semble porter ses fruits. « Le virus de l’enroulement a été pratiquement éradiqué dans l’exploitation », a exprimé Rudolf Kriel. Ce viticulteur du domaine de Vergelegen a eu recours à cette solution dans le cadre d’un programme comportant plusieurs mesures. En plus d’améliorer les rendements de ses vignes, elle aurait même amélioré la qualité du vin, selon les résultats d’un test à l’aveugle réalisé par l’université de Stellenbosch.
Au-delà, l’utilisation de ces drones présente de nombreux avantages. Ils libèrent les exploitants d’un travail long, difficile et coûteux tout en évitant les insecticides, qui sont préjudiciables aux autres insectes de l’écosystème tels que les abeilles. Or selon Gerhard Pietersen, cette technique serait à la fois moins coûteuse et dépourvue de « conséquences indésirables ». De quoi séduire d’autres producteurs de la région, notamment de pommes, de poires et d’agrumes, qui auraient déjà commencé à utiliser cette méthode pour lutter contre les parasites
Des viticulteurs utilisent des drones libérant des guêpes tueuses
En Afrique du Sud, des viticulteurs utilisent des drones libérant des guêpes parasitoïdes. Le but ? Protéger leurs raisins de la cochenille. Cette technique écologique et peu coûteuse permet de se débarrasser du nuisible sans utiliser d’insecticides.
Avec 1,2 million de tonnes de raisin produits en 2023, l’Afrique du Sud est l’un des dix plus grands producteurs de vin au monde. Or à l’instar des autres pays, ses récoltes sont parfois menacées par les cochenilles, qui peuvent amener avec elles la maladie de l’enroulement de la vigne. Pour lutter contre ce phénomène, les producteurs du pays sont de plus en plus nombreux à opter pour une solution d’un nouveau genre : le largage de guêpes par drones, rapporte CNN .
Pour rappel, l’enroulement de la vigne est une véritable plaie pour les exploitations. « Le résultat de l’infestation est que les baies de la grappe mûrissent de manière inégale, n’atteignent pas la couleur désirée et mettent beaucoup de temps à accumuler le sucre qui est essentiel à la fabrication du vin », a expliqué à nos confrères le virologue local Gerhard Pietersen.
Un enjeu majeur
Or ce virus peut impacter plus durablement le vignoble. Dans ce cas, les responsables du domaine touché n’ont d’autre choix que de se débarrasser de tout ce qui a été infecté, ce qui entraîne des pertes et des coûts parfois irréversibles. À l’inverse, un vignoble sain peut rester productif pendant plus de 20 ans.
Ces drones, opérés dans le cadre du projet SkyBugs développé par l’entreprise Aerobotics, jouent donc un rôle majeur. Concrètement, chaque vol vient couvrir jusqu’à 20 hectares de vignes. L’appareil est muni d’une cartouche contenant 500 pupes de guêpes parasitoïdes (Apoanagyrus) indigènes. Une fois adultes, ces petits insectes longs de trois millimètres sont attirés par les phéromones des cochenilles. Les guêpes pondent alors leurs œufs à l’intérieur d’elles, ce qui vient les dévorer de l’intérieur, les empêchant de propager la maladie. Les guêpes meurent ensuite assez rapidement après avoir fait leur office.
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Cette méthode semble porter ses fruits. « Le virus de l’enroulement a été pratiquement éradiqué dans l’exploitation », a exprimé Rudolf Kriel. Ce viticulteur du domaine de Vergelegen a eu recours à cette solution dans le cadre d’un programme comportant plusieurs mesures. En plus d’améliorer les rendements de ses vignes, elle aurait même amélioré la qualité du vin, selon les résultats d’un test à l’aveugle réalisé par l’université de Stellenbosch.
Au-delà, l’utilisation de ces drones présente de nombreux avantages. Ils libèrent les exploitants d’un travail long, difficile et coûteux tout en évitant les insecticides, qui sont préjudiciables aux autres insectes de l’écosystème tels que les abeilles. Or selon Gerhard Pietersen, cette technique serait à la fois moins coûteuse et dépourvue de « conséquences indésirables ». De quoi séduire d’autres producteurs de la région, notamment de pommes, de poires et d’agrumes, qui auraient déjà commencé à utiliser cette méthode pour lutter contre les parasites
OuestFrance