« Nous avions demandé à ce que la martre des pins soit exclue de la liste des nuisibles donc nous sommes très satisfaits » réagit le président d’Indre Nature Jacques Lucbert.
Sur décision du Conseil d’État, le petit mustélidé a été retiré le 13 mai de la liste des ESOD (Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts) ce qui vaut pour interdiction de le piéger. L’espèce obtient donc un répit d’un an, jusqu’en juillet 2026, la liste étant réétudiée chaque année.
La martre contribue à l’équilibre de l’écosystème forestier
« Les dégâts déclarés par les fédérations de chasseurs sont invraisemblables » avance Jacques Lucbert. « Les interactions avec l’homme sont faibles même si la martre peut s’approcher, éventuellement, des élevages de volaille. »
La martre des pins est une espèce forestière. Elle se nourrit de petits rongeurs, d’oiseaux, de lapins et même de marcassins. « Elle maintient l’équilibre entre proies-prédateurs et limite aussi la propagation des maladies véhiculées par les rongeurs, comme la maladie de Lyme » souligne la société Française de protection des Petits mammifères (SFEPM), basée à Bourges dans le Cher.
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Le renard reste « nuisible » en Centre-Val de Loire
Exception faite pour certains départements, le renard n’a pas échappé à la classification en ESOD pour 2025 en Centre-Val de Loire. Il peut donc continuer à être traqué et piégé, toute l’année. A l’instar de la martre, « l’espèce a pourtant un impact positif sur l’état des prairies, il régule les populations de rongeurs notamment dans les cultures » avance Sébastien Brunet de l’association Nature 18. « Pourquoi chasser le renard là où il n’occasionne pas de dégâts ? » poursuit le naturaliste.
Pour ce qui est des élevages industriels menacés par les intrusions du renard, l’association de Défense de la nature propose d’accompagner les acteurs de la filière en renforçant les mesures de sécurisation des sites d’élevage.
Insensible à ces arguments, la Fédération Nationale des Chasseurs a réclamé, trois jours après la décision du Conseil d’Etat, de rétablir la « liste complète » des Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD),
La martre des pins n’est plus une espèce nuisible sur l’ensemble du territoire français
« Nous avions demandé à ce que la martre des pins soit exclue de la liste des nuisibles donc nous sommes très satisfaits » réagit le président d’Indre Nature Jacques Lucbert.
Sur décision du Conseil d’État, le petit mustélidé a été retiré le 13 mai de la liste des ESOD (Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts) ce qui vaut pour interdiction de le piéger. L’espèce obtient donc un répit d’un an, jusqu’en juillet 2026, la liste étant réétudiée chaque année.
La martre contribue à l’équilibre de l’écosystème forestier
« Les dégâts déclarés par les fédérations de chasseurs sont invraisemblables » avance Jacques Lucbert. « Les interactions avec l’homme sont faibles même si la martre peut s’approcher, éventuellement, des élevages de volaille. »
La martre des pins est une espèce forestière. Elle se nourrit de petits rongeurs, d’oiseaux, de lapins et même de marcassins. « Elle maintient l’équilibre entre proies-prédateurs et limite aussi la propagation des maladies véhiculées par les rongeurs, comme la maladie de Lyme » souligne la société Française de protection des Petits mammifères (SFEPM), basée à Bourges dans le Cher.
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Le renard reste « nuisible » en Centre-Val de Loire
Exception faite pour certains départements, le renard n’a pas échappé à la classification en ESOD pour 2025 en Centre-Val de Loire. Il peut donc continuer à être traqué et piégé, toute l’année. A l’instar de la martre, « l’espèce a pourtant un impact positif sur l’état des prairies, il régule les populations de rongeurs notamment dans les cultures » avance Sébastien Brunet de l’association Nature 18. « Pourquoi chasser le renard là où il n’occasionne pas de dégâts ? » poursuit le naturaliste.
Pour ce qui est des élevages industriels menacés par les intrusions du renard, l’association de Défense de la nature propose d’accompagner les acteurs de la filière en renforçant les mesures de sécurisation des sites d’élevage.
Insensible à ces arguments, la Fédération Nationale des Chasseurs a réclamé, trois jours après la décision du Conseil d’Etat, de rétablir la « liste complète » des Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD),