Le Conseil d’État a déclassé certaines espèces animales qui étaient considérées comme nuisibles
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Le 13 mai dernier, le Conseil d’État a invalidé le classement d’une cinquantaine d’espèces animales classées ESOD (Susceptibles d’Occasionner des Dégâts), autrement appelées « nuisibles ».
Selon une liste fixée en fonction des départements, les renards roux, les martres et ratons laveurs, mais aussi des oiseaux comme les pies bavardes ou le geai des chênes ne pourront plus être chassés en dehors des périodes autorisées.
Des fédérations de chasse sont allées en justice contre ce déclassement, comme les chasseurs de Corrèze, sans toutefois obtenir gain de cause. Ils n’ont plus l’autorisation de chasser le geai des chênes, un petit volatile de trente grammes qui fait ses délices des pommes du Limousin. Il est désormais interdit de le chasser en dehors des périodes autorisées. C’est une aberration pour Robert Madupuy, le président de la fédération de chasse de la Corrèze.
On ne peut plus faire de régulation ! On voit encore des attaques successives des oiseaux sur les vergers, c’est trop !Robert Madupuy
Président de la fédération de chasse de la Corrèze
Le geai des chênes est jugé indésirable par les pomiculteurs, car l’oiseau s’en prend à la récolte dès le mois de septembre, quand les pommes arrivent à maturité, il opère sur les bordures des vergers recouverts par les filets de protection.
Les geais sortent des bois pour venir manger les pommes et les picorer dès qu’elles sont mûres à la mi-septembre, ces dégâts s’ajoutent à d’autres, comme les attaques de pucerons.Pierre Borie
Arboriculteur en Corrèze
Pour justifier sa décision, le Conseil d’état explique que les destructions occasionnées par ces espèces ne sont pas assez importantes en Corrèze. Les juges ont estimé que la population des geais n’était pas en expansion et ne menaçait pas l’agriculture.
Une victoire pour la Ligue de Protection des Oiseaux
Cette décision de la plus haute juridiction est qualifiée d’historique par les défenseurs de la faune et de l’environnement. Les associations ont démontré que les qualifications de ces espèces en « nuisible », reposaient sur des estimations approximatives, sans réalité scientifique. En Corrèze, le geai des chênes est un bon contributeur de la biodiversité, selon Jerôme Roger, membre de la Ligue de Protection des Oiseaux, certes, il gêne les arboriculteurs, mais par ailleurs, il aide les forestiers.
Le geai des chênes contribue à la reforestation naturelle, il enterre les glands qui donneront les futurs arbres.Jérôme Roger
Membre de la Ligue de Protection des Oiseaux
La décision des juges du Conseil d’état est un tournant pour les défenseurs de la biodiversité. Selon eux, des animaux sauvages restent injustement ciblés, comme la belette ou le renard dans plusieurs départements, ces espèces opérant une régulation naturelle. Les associations de défense de l’environnement espèrent une révision des critères d’évaluation des impacts de la faune sauvage sur les activités humaines.
Le Conseil d’État a déclassé certaines espèces animales qui étaient considérées comme nuisibles
Le 13 mai dernier, le Conseil d’État a invalidé le classement d’une cinquantaine d’espèces animales classées ESOD (Susceptibles d’Occasionner des Dégâts), autrement appelées « nuisibles ».
Selon une liste fixée en fonction des départements, les renards roux, les martres et ratons laveurs, mais aussi des oiseaux comme les pies bavardes ou le geai des chênes ne pourront plus être chassés en dehors des périodes autorisées.
Des fédérations de chasse sont allées en justice contre ce déclassement, comme les chasseurs de Corrèze, sans toutefois obtenir gain de cause. Ils n’ont plus l’autorisation de chasser le geai des chênes, un petit volatile de trente grammes qui fait ses délices des pommes du Limousin. Il est désormais interdit de le chasser en dehors des périodes autorisées. C’est une aberration pour Robert Madupuy, le président de la fédération de chasse de la Corrèze.
Le geai des chênes est jugé indésirable par les pomiculteurs, car l’oiseau s’en prend à la récolte dès le mois de septembre, quand les pommes arrivent à maturité, il opère sur les bordures des vergers recouverts par les filets de protection.
Pour justifier sa décision, le Conseil d’état explique que les destructions occasionnées par ces espèces ne sont pas assez importantes en Corrèze. Les juges ont estimé que la population des geais n’était pas en expansion et ne menaçait pas l’agriculture.
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Une victoire pour la Ligue de Protection des Oiseaux
Cette décision de la plus haute juridiction est qualifiée d’historique par les défenseurs de la faune et de l’environnement. Les associations ont démontré que les qualifications de ces espèces en « nuisible », reposaient sur des estimations approximatives, sans réalité scientifique. En Corrèze, le geai des chênes est un bon contributeur de la biodiversité, selon Jerôme Roger, membre de la Ligue de Protection des Oiseaux, certes, il gêne les arboriculteurs, mais par ailleurs, il aide les forestiers.
La décision des juges du Conseil d’état est un tournant pour les défenseurs de la biodiversité. Selon eux, des animaux sauvages restent injustement ciblés, comme la belette ou le renard dans plusieurs départements, ces espèces opérant une régulation naturelle. Les associations de défense de l’environnement espèrent une révision des critères d’évaluation des impacts de la faune sauvage sur les activités humaines.