Émile, qui a toujours des piqûres aujourd’hui malgré les deux interventions d’une entreprise
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Émile, 35 ans, s’est réveillé un beau matin de février avec des piqûres d’insectes sur le cou. Intrigué, il s’interroge sur le type d’insectes pouvant provoquer des traces rouges en rang d’oignon. Après quelques recherches, il découvre avec stupeur que ce sont des punaises de lit qui sont à l’origine de ces piqûres. Dès lors, s’ensuit une course contre la montre pour éviter la prolifération de cet insecte : vider les meubles, placer les vêtements et objets dans des sacs plastiques fermés, déposer de la terre de diatomée, connue pour son efficacité contre les punaises de lit, sur les contours des plinthes de la chambre pour éviter que les insectes se déplacent dans d’autres pièces, laver les habits à 60 degrés ou les mettre dans le congélateur pour ceux qui ne pouvaient pas subir une température aussi élevée.
Émile et sa copine font même appel à un chien renifleur et celui-ci marque deux arrêts, au niveau de la tête de lit et de la panière à linge, signe que l’appartement est bien infesté. Le jeune trentenaire compare alors les devis de différentes sociétés d’éradication, toutes labellisées par le gouvernement (CS3D). Certaines proposent des traitements thermiques, plus naturels mais plus chers. Il mise sur un traitement chimique. «Dans quelle mesure je ne suis pas en train de me faire plus de mal avec le recours à un produit chimique ? Dans l’inconscient, on a plus confiance dans les produits chimiques», s’interroge Émile.
Pas de masque
«Un professionnel arrive sur place, très en retard, et nous assure que l’on peut rester dans l’appartement pendant le traitement chimique. Il a juste ajouté que si l’on n’était pas à l’aise, on pouvait sortir du logement. Rassurés par son discours, nous sommes restés pendant qu’il déversait le produit», raconte Émile. Le professionnel ne porte pas de combinaison, pas de gants de protection, juste une polaire et un masque. «Nous n’avions pas de masque, rien», s’inquiète le trentenaire. Il suffit de 5 minutes seulement au professionnel pour asperger l’appartement de produit anti punaise de lit, une rapidité d’exécution qui surprend Émile. «Il nous indique que la prochaine intervention est prévue dans deux semaines mais qu’il faudrait l’avancer à dix jours maximum», explique le jeune homme.
Saisi d’un doute, Émile contacte la société et lui demande s’il est normal de rester dans l’appartement pendant que le produit est vaporisé, si l’intervention est bien censée durer 5 minutes seulement et s’il faut réduire le délai entre les deux visites du professionnel. L’entreprise lui répond qu’elle va se renseigner mais ne le rappelle jamais. Entre-temps, Émile reçoit un appel du professionnel qui s’est déplacé chez lui. Mécontent, ce dernier nie en bloc la courte durée de l’intervention et avoue ne pas comprendre la démarche du propriétaire qui a contacté la société pour se plaindre. Émile rédige alors un long mail à la société, expliquant qu’il n’apprécie pas la manière dont est traitée sa demande et pose à nouveau ses questions restées sans réponse.
Ne pas rester dans le logement lors de la vaporisation du produit chimique
Un responsable de la société entre finalement en contact avec Émile : «Aucun client ne doit rester dans son logement pendant un traitement chimique», martèle-t-il. Une assertion qui ne rassure pas Émile. De même, ce responsable affirme qu’il est nécessaire d’attendre 14 jours avant la deuxième intervention. La durée d’incubation des œufs est d’une dizaine de jours, donc intervenir avant 10 jours n’a aucun sens. Émile insiste alors pour que ce soit un autre professionnel qui réalise la deuxième intervention. «Cette fois, une autre personne intervient, armée de gants. Le produit qu’il vaporise n’a pas la même odeur que le premier produit», se souvient Émile. Le trentenaire s’enquiert de la durée de l’intervention et le professionnel lui répond qu’elle sera «plus rapide que la première soit une demi-heure».
Un enchaînement de complications qui laisse un goût amer au jeune homme. «On a été victime d’un manque de suivi total de la société. Malgré le label du gouvernement, cela n’a pas suffi. On a traversé des moments de psychose et commis des actes irrationnels. On a jeté la couette par exemple et des puzzles ainsi que des livres. On a instauré des règles comme mettre un pyjama dédié dans la chambre et le retirer quand on allait dans d’autres pièces», regrette-t-il. De même, Émile ne s’assoit plus dans le métro. Il se couchait à 2h30 du matin toutes les nuits, le temps de prendre toutes ces précautions et d’enfermer ses affaires dans des sacs prévus à cet effet.
Le jeune propriétaire a dépensé pas moins de 750 euros pour tenter d’éradiquer les punaises de lit qui ont pénétré dans son logement : 200 euros pour un chien renifleur détecteur de punaises de lit, 425 euros pour deux interventions d’une société anti punaises de lit, 100 euros chez M. Bricolage pour acheter des produits contre ces insectes et 25 euros pour le lavage des draps à 60 degrés à la laverie. Sans parler de l’effet psychologique : «Tu ne sais pas dans quelle mesure c’est ta peur qui parle, ta méconnaissance du sujet. La méfiance peut s’accélérer et on ne sait jamais si on tombe dans l’excès ou non. Certains proches ne voulaient pas nous voir avant que les interventions aient été effectuées», déplore Émile, qui a toujours des piqûres aujourd’hui malgré les deux interventions.
Émile, qui a toujours des piqûres aujourd’hui malgré les deux interventions d’une entreprise
Émile, 35 ans, s’est réveillé un beau matin de février avec des piqûres d’insectes sur le cou. Intrigué, il s’interroge sur le type d’insectes pouvant provoquer des traces rouges en rang d’oignon. Après quelques recherches, il découvre avec stupeur que ce sont des punaises de lit qui sont à l’origine de ces piqûres. Dès lors, s’ensuit une course contre la montre pour éviter la prolifération de cet insecte : vider les meubles, placer les vêtements et objets dans des sacs plastiques fermés, déposer de la terre de diatomée, connue pour son efficacité contre les punaises de lit, sur les contours des plinthes de la chambre pour éviter que les insectes se déplacent dans d’autres pièces, laver les habits à 60 degrés ou les mettre dans le congélateur pour ceux qui ne pouvaient pas subir une température aussi élevée.
Émile et sa copine font même appel à un chien renifleur et celui-ci marque deux arrêts, au niveau de la tête de lit et de la panière à linge, signe que l’appartement est bien infesté. Le jeune trentenaire compare alors les devis de différentes sociétés d’éradication, toutes labellisées par le gouvernement (CS3D). Certaines proposent des traitements thermiques, plus naturels mais plus chers. Il mise sur un traitement chimique. «Dans quelle mesure je ne suis pas en train de me faire plus de mal avec le recours à un produit chimique ? Dans l’inconscient, on a plus confiance dans les produits chimiques», s’interroge Émile.
Pas de masque
«Un professionnel arrive sur place, très en retard, et nous assure que l’on peut rester dans l’appartement pendant le traitement chimique. Il a juste ajouté que si l’on n’était pas à l’aise, on pouvait sortir du logement. Rassurés par son discours, nous sommes restés pendant qu’il déversait le produit», raconte Émile. Le professionnel ne porte pas de combinaison, pas de gants de protection, juste une polaire et un masque. «Nous n’avions pas de masque, rien», s’inquiète le trentenaire. Il suffit de 5 minutes seulement au professionnel pour asperger l’appartement de produit anti punaise de lit, une rapidité d’exécution qui surprend Émile. «Il nous indique que la prochaine intervention est prévue dans deux semaines mais qu’il faudrait l’avancer à dix jours maximum», explique le jeune homme.
Saisi d’un doute, Émile contacte la société et lui demande s’il est normal de rester dans l’appartement pendant que le produit est vaporisé, si l’intervention est bien censée durer 5 minutes seulement et s’il faut réduire le délai entre les deux visites du professionnel. L’entreprise lui répond qu’elle va se renseigner mais ne le rappelle jamais. Entre-temps, Émile reçoit un appel du professionnel qui s’est déplacé chez lui. Mécontent, ce dernier nie en bloc la courte durée de l’intervention et avoue ne pas comprendre la démarche du propriétaire qui a contacté la société pour se plaindre. Émile rédige alors un long mail à la société, expliquant qu’il n’apprécie pas la manière dont est traitée sa demande et pose à nouveau ses questions restées sans réponse.
Ne pas rester dans le logement lors de la vaporisation du produit chimique
Un responsable de la société entre finalement en contact avec Émile : «Aucun client ne doit rester dans son logement pendant un traitement chimique», martèle-t-il. Une assertion qui ne rassure pas Émile. De même, ce responsable affirme qu’il est nécessaire d’attendre 14 jours avant la deuxième intervention. La durée d’incubation des œufs est d’une dizaine de jours, donc intervenir avant 10 jours n’a aucun sens. Émile insiste alors pour que ce soit un autre professionnel qui réalise la deuxième intervention. «Cette fois, une autre personne intervient, armée de gants. Le produit qu’il vaporise n’a pas la même odeur que le premier produit», se souvient Émile. Le trentenaire s’enquiert de la durée de l’intervention et le professionnel lui répond qu’elle sera «plus rapide que la première soit une demi-heure».
Un enchaînement de complications qui laisse un goût amer au jeune homme. «On a été victime d’un manque de suivi total de la société. Malgré le label du gouvernement, cela n’a pas suffi. On a traversé des moments de psychose et commis des actes irrationnels. On a jeté la couette par exemple et des puzzles ainsi que des livres. On a instauré des règles comme mettre un pyjama dédié dans la chambre et le retirer quand on allait dans d’autres pièces», regrette-t-il. De même, Émile ne s’assoit plus dans le métro. Il se couchait à 2h30 du matin toutes les nuits, le temps de prendre toutes ces précautions et d’enfermer ses affaires dans des sacs prévus à cet effet.
Le jeune propriétaire a dépensé pas moins de 750 euros pour tenter d’éradiquer les punaises de lit qui ont pénétré dans son logement : 200 euros pour un chien renifleur détecteur de punaises de lit, 425 euros pour deux interventions d’une société anti punaises de lit, 100 euros chez M. Bricolage pour acheter des produits contre ces insectes et 25 euros pour le lavage des draps à 60 degrés à la laverie. Sans parler de l’effet psychologique : «Tu ne sais pas dans quelle mesure c’est ta peur qui parle, ta méconnaissance du sujet. La méfiance peut s’accélérer et on ne sait jamais si on tombe dans l’excès ou non. Certains proches ne voulaient pas nous voir avant que les interventions aient été effectuées», déplore Émile, qui a toujours des piqûres aujourd’hui malgré les deux interventions.
LeFigaro