« Un à deux véhicules des pompiers de Paris infestés par des punaises de lit chaque semaine. »

Ce formateur démontre qu’il faut rester aussi vigilant devant les « morsures et compagnie », porteuses d’infection potentielle (« Le truand »), que confronté à une plaie nette (« Le bon ») ou « une brûlure ou un écrasement » (« La brute »).

« Un à deux véhicules des pompiers de Paris infestés par des punaises de lit chaque semaine. »

L’assistance pousse des « oooh » d’étonnement quand David Ringot, de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), révèle qu’« un à deux véhicules » de ses services sont « infestés par semaine » par des punaises de lit, après des interventions. « En cas d’infestation massive d’un lieu où nous intervenons, les punaises de lit adultes sortent de leur cachette, peuvent grimper sur nos sacs, nos uniformes, ou sur les patients, et se retrouvent dans nos véhicules », détaille David.

C’est un parcours du combattant, digne d’un film catastrophe hollywoodien, pour décontaminer ensuite hommes et matériels des services de secours. Les équipements passent par une remorque frigorifique à -20° (jusqu’à 72 heures) ou par un traitement insecticide.

L’invasion silencieuse : comment les punaises de lit infiltrent les secours

Le matériel électronique, qui ne supporte ni l’un ni l’autre, est inspecté à l’œil nu. « Quand on la voit, on coupe en deux avec des ciseaux la punaise de lit, de la taille d’un pépin de pomme », raconte tranquillement le vétérinaire en chef, référent des questions biologiques.

CharenteLibre