Taupes : attention, voici ce que la loi vous autorise (ou non) à faire en 2025 !

En France, le piégeage des animaux est très encadré par la loi, pour éviter toute brutalité non justifiée. Certaines espèces, considérées comme des nuisibles, peuvent être éliminées, sous certaines conditions strictes. Dans la liste, se trouvent par exemple le renard roux, la fouine, la martre des pins et certains oiseaux comme la corneille noire, ou la pie bavarde, entre autres.

Si la taupe ne fait pas partie officiellement de la catégorie nuisible, elle ne fait pas non plus partie d’une espèce protégée et il n’est pas interdit de l’éliminer : son braconnage est ainsi toléré. Cependant, si vous souhaitez en capturer dans votre jardin, il faudra alors suivre les mêmes règles et normes en vigueur que pour piéger un autre animal nuisible.

Taupes : que dit la loi sur le piégeage des animaux ?

L’arrêté du 29 janvier 2007 fixe les dispositions officielles relatives au piégeage des animaux classés en tant que « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD), auparavant appelées « nuisibles ». Selon ce texte de loi, toute personne souhaitant utiliser des pièges dans son jardin doit être agréée par le préfet de son département. Cet agrément est délivré après participation à une formation spécifique sur le piégeage. Les pièges autorisés sont classés en différentes catégories, et leur utilisation est soumise à des conditions strictes pour minimiser les souffrances infligées aux animaux capturés. De plus, la mise à mort des animaux attrapés doit intervenir immédiatement, pour éviter des cruautés non nécessaires.

Avant de procéder au piégeage, une déclaration préalable doit être effectuée en mairie, précisant l’identité du piégeur, son numéro d’agrément, ainsi que le lieu et la période de piégeage envisagés. Cette déclaration est valable trois ans. Les zones où des pièges sont installés doivent être signalées de manière apparente sur les chemins et voies d’accès pour en informer le public. Les pièges doivent être visités quotidiennement, au plus tard à midi, afin de libérer les captures accidentelles et de ne pas laisser un animal piégé souffrir durant des heures.

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