Des patients et des salariés de la clinique psychiatrique du Pré à Théza, dans les Pyrénées-Orientales, alertent sur la présence importante de punaises de lit dans l’établissement. La direction reconnaît le problème et assure suivre un protocole de traitement.
Des patients de la clinique psychiatrique du Pré à Théza, dans les Pyrénées-Orientales, ont contacté France 3 pour signaler la présence de punaises de lit dans leurs chambres. Ces nuisibles, décrits comme envahissants, perturbent le quotidien des patients majoritairement admis pour des problématiques d’addictions associées à des troubles psychiatriques.
Joints au téléphone par France 3 Occitanie, des salariés de l’établissement confirment ces signalements. « Ça fait trois ou quatre années que nous avons des problèmes de punaises de lit et de cafards« , témoigne un employé. Selon eux, les deux étages de la clinique sont concernés, avec parfois jusqu’à huit chambres infestées simultanément.
« Les punaises se cachent dans les plaintes, dans les prises, sous le lino et elles ressortent tout le temps« , explique un autre salarié.
La peur de ramener des insectes chez eux
Les soignants, en première ligne face à la situation, expriment leur inquiétude. Certains redoutent de ramener des insectes chez eux : « Je mets des sacs-poubelle sur mes pieds que je scotche pour éviter que les insectes me montent dessus« .
D’autres évoquent l’impact psychologique sur les patients : « c’est anxiogène pour eux, ils sont censés être en sécurité« . Face à la prolifération des punaises, le personnel applique un protocole strict : congélation des vêtements pour éliminer les œufs, lavage à haute température et changement de chambre des patients touchés.
On est obligé de suivre le protocole. On est obligé de prendre leurs vêtements pour les congeler. Certaines fois, nous sommes obligés de congeler tous leurs slips.Un employé
à France 3 Occitanie
Les salariés dénoncent également des conditions de travail dégradées, pointant la vétusté des locaux : « Les chambres sont trop petites, il y a des moisissures, et ça sent les égouts« .
Un protocole de désinsectisation strict
Contactée, la direction de la clinique reconnaît la présence de punaises de lit et affirme mettre en place un protocole de traitement similaire à celui d’autres établissements confrontés au même problème. « Les vêtements sont soit lavés à plus de 60°C, soit congelés pendant 72 heures. Les patients sont changés de chambre et la chambre infestée est traitée pendant environ trois semaines« , précise la direction.
L’établissement collabore avec une société spécialisée dans la désinsectisation. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour traiter le problème« , assure-t-elle.
Des insectes envahissants
La punaise de lit (Cimex lectularius) est un parasite ancien de l’homme, mesurant entre 5 et 7 mm à jeun, avec un corps ovale et brun. « Après s’être nourri, il grossit légèrement et prend une teinte rouge sang foncé« , explique le ministère de la Santé. Actif la nuit, cet insecte se nourrit principalement de sang humain avant de retourner se cacher dans les fissures, les textiles ou les meubles. Il ne saute pas et ne vole pas, mais peut parcourir plusieurs mètres et se déplacer via les vêtements et les bagages. Une infestation passe souvent inaperçue durant le premier mois, détaille le ministère de la Santé, rendant son éradication plus complexe. Ses piqûres, indolores au départ, provoquent ensuite des démangeaisons et des traces rouges, souvent groupées sur les bras, les jambes ou le dos.
La clinique psychiatrique du Pré à Théza, dans les Pyrénées-Orientales, infestée de punaises de lits
Des patients et des salariés de la clinique psychiatrique du Pré à Théza, dans les Pyrénées-Orientales, alertent sur la présence importante de punaises de lit dans l’établissement. La direction reconnaît le problème et assure suivre un protocole de traitement.
Des patients de la clinique psychiatrique du Pré à Théza, dans les Pyrénées-Orientales, ont contacté France 3 pour signaler la présence de punaises de lit dans leurs chambres. Ces nuisibles, décrits comme envahissants, perturbent le quotidien des patients majoritairement admis pour des problématiques d’addictions associées à des troubles psychiatriques.
Joints au téléphone par France 3 Occitanie, des salariés de l’établissement confirment ces signalements. « Ça fait trois ou quatre années que nous avons des problèmes de punaises de lit et de cafards« , témoigne un employé. Selon eux, les deux étages de la clinique sont concernés, avec parfois jusqu’à huit chambres infestées simultanément.
« Les punaises se cachent dans les plaintes, dans les prises, sous le lino et elles ressortent tout le temps« , explique un autre salarié.
La peur de ramener des insectes chez eux
Les soignants, en première ligne face à la situation, expriment leur inquiétude. Certains redoutent de ramener des insectes chez eux : « Je mets des sacs-poubelle sur mes pieds que je scotche pour éviter que les insectes me montent dessus« .
D’autres évoquent l’impact psychologique sur les patients : « c’est anxiogène pour eux, ils sont censés être en sécurité« . Face à la prolifération des punaises, le personnel applique un protocole strict : congélation des vêtements pour éliminer les œufs, lavage à haute température et changement de chambre des patients touchés.
Les salariés dénoncent également des conditions de travail dégradées, pointant la vétusté des locaux : « Les chambres sont trop petites, il y a des moisissures, et ça sent les égouts« .
Un protocole de désinsectisation strict
Contactée, la direction de la clinique reconnaît la présence de punaises de lit et affirme mettre en place un protocole de traitement similaire à celui d’autres établissements confrontés au même problème. « Les vêtements sont soit lavés à plus de 60°C, soit congelés pendant 72 heures. Les patients sont changés de chambre et la chambre infestée est traitée pendant environ trois semaines« , précise la direction.
L’établissement collabore avec une société spécialisée dans la désinsectisation. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour traiter le problème« , assure-t-elle.
Des insectes envahissants
La punaise de lit (Cimex lectularius) est un parasite ancien de l’homme, mesurant entre 5 et 7 mm à jeun, avec un corps ovale et brun. « Après s’être nourri, il grossit légèrement et prend une teinte rouge sang foncé« , explique le ministère de la Santé. Actif la nuit, cet insecte se nourrit principalement de sang humain avant de retourner se cacher dans les fissures, les textiles ou les meubles. Il ne saute pas et ne vole pas, mais peut parcourir plusieurs mètres et se déplacer via les vêtements et les bagages. Une infestation passe souvent inaperçue durant le premier mois, détaille le ministère de la Santé, rendant son éradication plus complexe. Ses piqûres, indolores au départ, provoquent ensuite des démangeaisons et des traces rouges, souvent groupées sur les bras, les jambes ou le dos.
France 3