Des chercheurs ont identifié une espèce d’insectes marins pouvant atteindre une taille de plus de 30 centimètres de long. Elle doit son nom – Bathynomus vaderi – à sa ressemblance au vilain de Star Wars.
Après Sauron, le poisson d’Amazonie, voici Dark Vador, la punaise des mers. Cette fois-ci ce n’est pas un hommage au Seigneur des Anneaux qui a été rendu, mais à la saga Star Wars. Récemment, des chercheurs ont identifié une nouvelle espèce d’insecte marin qu’ils ont baptisé Bathynomus vaderi,en référence à Dark Vador, le super méchant de la Guerre des étoiles.
La bébête vit dans la mer de Chine méridionale. Les scientifiques, dont l’article le 14 janvier a été publié dans ZooKeys, ont pu collecter des spécimens grâce à des pêcheurs locaux.
Grâce à l’étude minutieuse de sa structure et de son ADN, ils ont pu conclure qu’il s’agissait d’une espèce différente de toutes celles déjà connues des Bathynomus. Comme ses consœurs, elle appartient à la famille des isopodes, mais est beaucoup plus grosse. Le spécimen le plus grand mesurait 32,5 centimètres de long,contre généralement moins de 2,5 centimètres pour les autres espèces. Cette disparité de taille rend la découverte d’un spécimen aussi énorme particulièrement remarquable, a partagé à CNN le Dr Lanna Cheng, professeur émérite de biologie marine à l’Université de Californie à San Diego, qui n’a pas participé à l’étude.
Peter K. L. Ng, Conni M. Sidabalok, Thanh Son Nguyen, ZooKeys.
Un plat apprécié au Vietnam
Elle se différencie également par sa zone d’habitat. La grosse punaise vit dans les profondeurs marines. Elle se nourrit d’animaux morts, recyclant ainsi les nutriments dans le cadre de la chaîne alimentaire des grands fonds, a indiqué le co-auteur de l’étude, le Dr Conni Sidabalok, de l’Agence nationale de recherche et d’innovation en Indonésie, cité par le même média.
Si leur apparence fait peur, les Bathynomus sont très appréciés en tant que plat au Vietnam. Leur chair est comparée à celle du homard. Par le passé, leur rareté a fait gonfler leur prix sur les marchés. Certains ont été vendus jusqu’à 2 millions de dongs vietnamiens, soit environ 76 euros. Mais désormais, les différentes espèces se trouvent facilement, leur valeur a donc chuté, atteignant environ 38 euros pour les spécimens de 1 à 2 kilogrammes.
Une nouvelle espèce d’insecte marin qu’ils ont baptisé Bathynomus vaderi
Des chercheurs ont identifié une espèce d’insectes marins pouvant atteindre une taille de plus de 30 centimètres de long. Elle doit son nom – Bathynomus vaderi – à sa ressemblance au vilain de Star Wars.
Après Sauron, le poisson d’Amazonie, voici Dark Vador, la punaise des mers. Cette fois-ci ce n’est pas un hommage au Seigneur des Anneaux qui a été rendu, mais à la saga Star Wars. Récemment, des chercheurs ont identifié une nouvelle espèce d’insecte marin qu’ils ont baptisé Bathynomus vaderi, en référence à Dark Vador, le super méchant de la Guerre des étoiles.
La bébête vit dans la mer de Chine méridionale. Les scientifiques, dont l’article le 14 janvier a été publié dans ZooKeys, ont pu collecter des spécimens grâce à des pêcheurs locaux.
Grâce à l’étude minutieuse de sa structure et de son ADN, ils ont pu conclure qu’il s’agissait d’une espèce différente de toutes celles déjà connues des Bathynomus. Comme ses consœurs, elle appartient à la famille des isopodes, mais est beaucoup plus grosse. Le spécimen le plus grand mesurait 32,5 centimètres de long, contre généralement moins de 2,5 centimètres pour les autres espèces. Cette disparité de taille rend la découverte d’un spécimen aussi énorme particulièrement remarquable, a partagé à CNN le Dr Lanna Cheng, professeur émérite de biologie marine à l’Université de Californie à San Diego, qui n’a pas participé à l’étude.
Un plat apprécié au Vietnam
Elle se différencie également par sa zone d’habitat. La grosse punaise vit dans les profondeurs marines. Elle se nourrit d’animaux morts, recyclant ainsi les nutriments dans le cadre de la chaîne alimentaire des grands fonds, a indiqué le co-auteur de l’étude, le Dr Conni Sidabalok, de l’Agence nationale de recherche et d’innovation en Indonésie, cité par le même média.
Si leur apparence fait peur, les Bathynomus sont très appréciés en tant que plat au Vietnam. Leur chair est comparée à celle du homard. Par le passé, leur rareté a fait gonfler leur prix sur les marchés. Certains ont été vendus jusqu’à 2 millions de dongs vietnamiens, soit environ 76 euros. Mais désormais, les différentes espèces se trouvent facilement, leur valeur a donc chuté, atteignant environ 38 euros pour les spécimens de 1 à 2 kilogrammes.
Sources :
Valentine Poignon Journaliste