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Pour les écosystèmes européens, le ragondin est devenu un véritable cauchemar. Cet animal exotique, à l’apparence inoffensive, a rapidement envahi de nombreux pays d’Europe, dont la France, et leurs milieux aquatiques.
Le ragondin, rongeur semi-aquatique, est originaire d’Amérique du Sud. Bien que limité à certains élevages, l’animal s’est très vite répandu en Europe, notamment dans les milieux humides, comme le Marais poitevin en France. Il est partout dans le pays, avec un taux de reproduction (une portée peut contenir jusqu’à 10 petits) qui lui permet de coloniser de nouvelles terres, allant des berges de rivières aux marais côtiers. Et comme le souligne le site Aquitaineonline, la capacité du ragondin à s’acclimater aux variations climatiques et à divers habitats en fait une espèce difficile à contrôler.
Destruction d’habitats essentiels
Parce qu’il se nourrit d’une grande variété de plantes aquatiques, le ragondin détruit un tas d’habitats essentiels aux espèces indigènes comme les poissons ou les oiseaux d’eau. Sa prolifération représente donc une grave menace pour les écosystèmes aquatiques. Là où il se colonise, la biodiversité diminue drastiquement. En outre, ses terriers entraînent une dégradation importante des infrastructures artificielles et naturelles, impactant la faune mais aussi la flore qui se développent dans les zones humides. Selon certains experts, si des mesures ne sont pas prises rapidement, la survie d’écosystèmes, parmi ceux du Marais poitevin, est directement menacée.
Des maladies transmissibles à l’homme
Autre gros point noir : ce rongeur semi-aquatique est un vecteur de maladies, pouvant affectées tant la population animale qu’humaine. En Europe, le ragondin est considéré comme l’une des espèces exotiques les plus envahissantes, causant d’importants dégâts économiques et écologiques, rapporte Aquitaineonline. Les pertes de biodiversité et les coûts liés à la perturbation des écosystèmes par le ragondin sont estimés à 12 milliards d’euros par an pour l’Union européenne.
Chasse et piégeage demeurent des outils efficaces pour réguler le développement de cette espèce et lutter contre son expansion. Par ailleurs, certaines régions utilisent d’autres méthodes plus innovantes comme la stérilisation biologique ou chimique.
Le ragondin s’est très vite répandu en Europe
Pour les écosystèmes européens, le ragondin est devenu un véritable cauchemar. Cet animal exotique, à l’apparence inoffensive, a rapidement envahi de nombreux pays d’Europe, dont la France, et leurs milieux aquatiques.
Le ragondin, rongeur semi-aquatique, est originaire d’Amérique du Sud. Bien que limité à certains élevages, l’animal s’est très vite répandu en Europe, notamment dans les milieux humides, comme le Marais poitevin en France. Il est partout dans le pays, avec un taux de reproduction (une portée peut contenir jusqu’à 10 petits) qui lui permet de coloniser de nouvelles terres, allant des berges de rivières aux marais côtiers. Et comme le souligne le site Aquitaineonline, la capacité du ragondin à s’acclimater aux variations climatiques et à divers habitats en fait une espèce difficile à contrôler.
Destruction d’habitats essentiels
Parce qu’il se nourrit d’une grande variété de plantes aquatiques, le ragondin détruit un tas d’habitats essentiels aux espèces indigènes comme les poissons ou les oiseaux d’eau. Sa prolifération représente donc une grave menace pour les écosystèmes aquatiques. Là où il se colonise, la biodiversité diminue drastiquement. En outre, ses terriers entraînent une dégradation importante des infrastructures artificielles et naturelles, impactant la faune mais aussi la flore qui se développent dans les zones humides. Selon certains experts, si des mesures ne sont pas prises rapidement, la survie d’écosystèmes, parmi ceux du Marais poitevin, est directement menacée.
Des maladies transmissibles à l’homme
Autre gros point noir : ce rongeur semi-aquatique est un vecteur de maladies, pouvant affectées tant la population animale qu’humaine. En Europe, le ragondin est considéré comme l’une des espèces exotiques les plus envahissantes, causant d’importants dégâts économiques et écologiques, rapporte Aquitaineonline. Les pertes de biodiversité et les coûts liés à la perturbation des écosystèmes par le ragondin sont estimés à 12 milliards d’euros par an pour l’Union européenne.
Chasse et piégeage demeurent des outils efficaces pour réguler le développement de cette espèce et lutter contre son expansion. Par ailleurs, certaines régions utilisent d’autres méthodes plus innovantes comme la stérilisation biologique ou chimique.
(AsD – Source : Aquitaineonline – Illustration : Unsplash)