30% des noisettes récoltées se révèlent non commercialisables
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Une noisette à l’apparence parfaite peut se révéler immangeable. Dans son verger, Grégory Borde, nuciculteur à Labretonie (Lot-et-Garonne) et administrateur de la Coopérative Unicoque, en fait chaque jour le triste constat. « Une fois qu’on la casse, qu’est-ce qu’on voit à l’intérieur ? Un amandon déformé, ratatiné… ça, en l’état, c’est invendable », déplore-t-il en en faisant la démonstration dans le reportage du JT de TF1 en tête de cet article.
Cette année, selon la coopérative de 300 producteurs, jusqu’à 50% de récolte a été détruite en raison des « attaques massives » de deux insectes ravageurs que le sont le balanin et la punaise diabolique. Cette dernière est capable de piquer à travers la coque de la noisette. « On peut voir qu’il y a également des défauts internes, donc des défauts visuels mais aussi des défauts d’un point de vue gustatif », poursuit Grégory Borde.
Vers une augmentation des prix ?
En 2024, « sur un potentiel de production de 13.000 tonnes de noisettes, seules 6.500 tonnes ont pu être récoltées » à cause du balanin, détaille la Coopérative Unicoque dans un communiqué publié mardi. « Et 30% des noisettes récoltées se révèlent non commercialisables, rendues impropres à la consommation par (…) la punaise diabolique », précise cette coopérative de producteurs, qui prévoit ainsi un déficit de « plusieurs millions d’euros » sur son exercice 2024-2025.
Dans ce contexte, les producteurs étrangers, qui utilisent des moyens de lutte chimique interdits en France, pourraient être favorisés. « Nous avons aujourd’hui une alternative autorisée, mais qui s’avère être très peu efficace et d’autant plus lors d’années pluvieuses. C’est un produit qui se lessive très rapidement », explique Grégory Borde. La filière prévoit déjà d’en souffrir et les prix pourraient augmenter dans les mois à venir.
Les transformateurs comptent parmi les plus concernés. « Nous, on voulait appuyer la production de notre territoire et on ne réduira surtout pas le pourcentage de noisettes dans la pâte à tartiner, parce que c’est une incidence directe sur la saveur du produit », témoigne un fabricant de pâtes à tartiner du Lot-et-Garonne, pour qui la noisette locale est un indispensable de la recette et un argument commercial.
Pour pouvoir lutter à armes égales avec leurs concurrents étrangers contre les insectes ravageurs, les producteurs français réclament une « harmonisation primordiale des règles phytosanitaires entre la France, l’Espagne et l’Italie« .
La rédaction de TF1info | Reportage Erwan Braem, Sarah Francesconi, Florian Gourdin
30% des noisettes récoltées se révèlent non commercialisables
Une noisette à l’apparence parfaite peut se révéler immangeable. Dans son verger, Grégory Borde, nuciculteur à Labretonie (Lot-et-Garonne) et administrateur de la Coopérative Unicoque, en fait chaque jour le triste constat. « Une fois qu’on la casse, qu’est-ce qu’on voit à l’intérieur ? Un amandon déformé, ratatiné… ça, en l’état, c’est invendable », déplore-t-il en en faisant la démonstration dans le reportage du JT de TF1 en tête de cet article.
Cette année, selon la coopérative de 300 producteurs, jusqu’à 50% de récolte a été détruite en raison des « attaques massives » de deux insectes ravageurs que le sont le balanin et la punaise diabolique. Cette dernière est capable de piquer à travers la coque de la noisette. « On peut voir qu’il y a également des défauts internes, donc des défauts visuels mais aussi des défauts d’un point de vue gustatif », poursuit Grégory Borde.
Vers une augmentation des prix ?
En 2024, « sur un potentiel de production de 13.000 tonnes de noisettes, seules 6.500 tonnes ont pu être récoltées » à cause du balanin, détaille la Coopérative Unicoque dans un communiqué publié mardi. « Et 30% des noisettes récoltées se révèlent non commercialisables, rendues impropres à la consommation par (…) la punaise diabolique », précise cette coopérative de producteurs, qui prévoit ainsi un déficit de « plusieurs millions d’euros » sur son exercice 2024-2025.
Dans ce contexte, les producteurs étrangers, qui utilisent des moyens de lutte chimique interdits en France, pourraient être favorisés. « Nous avons aujourd’hui une alternative autorisée, mais qui s’avère être très peu efficace et d’autant plus lors d’années pluvieuses. C’est un produit qui se lessive très rapidement », explique Grégory Borde. La filière prévoit déjà d’en souffrir et les prix pourraient augmenter dans les mois à venir.
Les transformateurs comptent parmi les plus concernés. « Nous, on voulait appuyer la production de notre territoire et on ne réduira surtout pas le pourcentage de noisettes dans la pâte à tartiner, parce que c’est une incidence directe sur la saveur du produit », témoigne un fabricant de pâtes à tartiner du Lot-et-Garonne, pour qui la noisette locale est un indispensable de la recette et un argument commercial.
Pour pouvoir lutter à armes égales avec leurs concurrents étrangers contre les insectes ravageurs, les producteurs français réclament une « harmonisation primordiale des règles phytosanitaires entre la France, l’Espagne et l’Italie« .
La rédaction de TF1info | Reportage Erwan Braem, Sarah Francesconi, Florian Gourdin