Les bernaches du Canada deviennent de plus en plus agressives et font peur aux gens

La Ville de Sault-Sainte-Marie étudie un plan de gestion des bernaches du Canada après qu’elle ait été confrontée aux problèmes posés par ses oiseaux.

La conseillère municipale Angela Caputo a proposé l’idée lors d’une réunion du conseil à la mi-juillet.

Elle a demandé que soit élaboré un plan de gestion des bernaches du Canada visant à explorer différentes options et à évaluer les coûts du contrôle des bernaches dans la région.

La conseillère Caputo explique que les bernaches commencent à envahir de nombreuses installations pittoresques de la ville, notamment les parcs Bellevue et Clergue.

Un jour, j’ai emmené ma fille de deux ans pour une promenade. Nous avons aperçu un bateau de croisière et elle voulait s’approcher pour le voir. Mais environ 60 bernaches se dressaient devant nous. Elles étaient agressives, a-t-elle expliqué.

Angela Caputo, conseillère du quartier 3 de Sault-Sainte-Marie, a proposé que soit élaboré un plan de gestion des bernaches du Canada dans sa ville.

Mme Caputo explique que les oiseaux coûtent de plus en plus cher à la ville, en termes de temps et d’argent.

Nous avions une course à laquelle participaient plus de 600 athlètes sur notre promenade. Notre personnel a passé plus de sept heures et demie la veille à s’assurer que tout était propre, a indiqué Mme Caputo.

Ils ont sorti les balayeuses pour nettoyer les chemins pour les coureurs et le lendemain matin, au moment de la course, la promenade était complètement recouverte de fientes de bernache, a-t-elle déploré.

De nombreux habitants et visiteurs ont commencé à éviter ces lieux attrayants en raison de l’agressivité des bernaches ou de leurs excréments.Une citation deAngela Caputo, conseillère du quartier 3 de la Ville de Sault-Sainte-Marie.

Elle souhaite qu’après des hivers rudes, les gens de Sault-Sainte-Marie puissent profiter des installations disponibles, pendant l’été, plutôt que de les voir occupés par des bernaches du Canada.

La situation ailleurs

Plusieurs villes, dont Sudbury, Ottawa et Toronto ont mis en œuvre des plans de gestion des bernaches du Canada.

Angela Caputo a affirmé que ces villes ont signalé une réduction de 50 % du nombre de bernaches après la mise en œuvre des stratégies.

James St. John, surintendant de l’horticulture pour la Ville du Grand Sudbury, reconnaît que les bernaches du Canada posent encore des problèmes à la Ville, ainsi qu’aux agriculteurs, aux terrains de golf et à tous ceux qui ont un gazon bien entretenu.

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Nous appliquons différentes techniques d’effarouchement pour les faire fuir et les ramener dans l’eau, nous essayons de les pousser dans l’eau pour qu’elles ne défèquent pas sur l’herbe, a déclaré M. St. John.Des bernaches, un canard et un pigeon sur le bord d'un lac.

Il y a régulièrement de nombreuses bernaches du Canada au parc Bell, sur le bord du lac Ramsay, à Sudbury. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Miguelle-Éloïse Lachance

Pour faire fuir les bernaches, James St. John a indiqué qu’ils utilisent des chiens, du bruitage et des lasers.

La population de bernaches a augmenté de façon exponentielle au cours des 40 dernières années au Canada. Sans une intervention quelconque, je ne vois pas comment la situation pourrait s’améliorer.Une citation deJames St. John, surintendant de l’horticulture pour la Ville du Grand Sudbury.

Il a déclaré que le programme a, certes, permis de réduire le nombre de bernaches dans la ville, mais qu’il est difficile de s’attaquer au problème sans un programme de gestion plus vaste au niveau provincial ou national.

D’ Rajpreet Sahota de CBC

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