Les tiques sont des acariens parasites vivant dans les zones boisées et humides

La tique est un parasite qui vit dans les forêts, hautes herbes ou espaces verts. En mordant ses « proies », elle peut transmettre des maladies telles que la maladie de Lyme ou l’encéphalite à tiques. Comment procéder si vous constatez que vous avez été mordu ? Voici la marche à suivre.

Bien que toutes les tiques ne soient pas infectées ni vectrices d’agents pathogènes, il faut les retirer dès que possible pour limiter les risques d’infection. Pour rappel, les tiques sont des acariens parasites vivant dans les zones boisées et humides (tapis de feuilles mortes, broussailles…), mais aussi présents dans les prairies (herbes hautes), les parcs… et se nourrissant du sang de leurs hôtes. L’Assurance maladie précise à leur sujet que c’est grâce à leur appareil buccal (le rostre) qu’elles s’accrochent à la peau des animaux (c’est pourquoi on parle de morsure de tique plutôt que de piqûre de tique). « Il s’agit le plus souvent d’animaux sauvages (gibier, oiseaux, rongeurs…) et plus rarement d’animaux d’élevage (vaches, chevaux…) Une fois fixées à la peau, les tiques se gorgent de leur sang. Si l’animal est infecté par la bactérie Borrelia, la tique devient alors porteuse du germe. Si la tique contaminée par la bactérie Borrelia mord un être humain, elle peut lui transmettre la bactérie responsable de la maladie de Lyme. », indique l’organisme.

Les tiques peuvent mordre à chaque stade de leur développement : larve, nymphe et adulte. Chez les tiques adultes, seules les femelles mordent. Une fois qu’elle a mordu, la tique reste plantée dans la peau. L’enjeu consiste à essayer de retirer le parasite dans sa totalité, c’est pourquoi le procédé recommandé par les organismes sanitaires est le tire-tique. Et pour cause, « la tique n’a ni yeux ni tête mais est pourvue d’un rostre, un dard qui pénètre la peau comme un harpon. En même temps que les substances anesthésiantes, la tique sécrète une sorte de colle qui l’aide à maintenir le dard à l’intérieur de la peau. Voilà pourquoi il ne faut pas tirer sur la tique pour l’enlever, car ainsi on risque d’arracher les pièces buccales du reste du corps de l’acarien. Il faut tourner, dévisser la tique.»atteste pour sa part l’Inrae*. Les tire-tiques sont vendus en pharmacies, sachant qu’il en existe de petite taille pour les nymphes et de plus grande taille pour les tiques adultes. Le geste doit être réalisé le plus rapidement possible car plus l’on attend pour la retirer, plus le risque de contamination augmente.

Comment retirer une tique ? Les réflexes à adopter… ou à éviter

Comment procéder ? Les recommandations de l’Assurance maladie :

  • Agrippez délicatement les insectes au plus près de la peau et tirez-les doucement mais fermement. Pour ne pas casser l’appareil buccal (le rostre), faites un mouvement circulaire. Ce mouvement de traction-rotation, réalisé perpendiculairement à la peau, permet de retirer la (ou les) tique(s) sans leur arracher la tête.
  • Si vous n’avez pas réussi à retirer toute la tête et le rostre du tique du premier coup, ne recommencez pas et ne cherchez pas à compléter l’extraction. Demandez conseil à votre pharmacien ou votre médecin.
  • Une fois les tiques retirées, désinfectez soigneusement la peau avec par exemple de l’alcool modifié ou un antiseptique à base de chlorhexidine, d’hexamidine ou de povidone iodée.

A l’inverse, il ne faut pas :

  • Appliquer de remède maison sur la peau où la tique a piqué : l’alcool, l’huile, le vernis à ongles, le savon, l’éther ou l’iode ne sont d’aucune utilité.
  • Essayer de brûler la tique ou de la presser à plat lorsqu’elle est sur votre peau.
  • Tirer sur la tique et utiliser une pince à épiler : la tête de la tique risquerait de rester dans la peau, provoquant une petite inflammation, une infection ou la formation d’un kyste.
  • Presser l’abdomen de la tique au moment du retrait, car cela peut faire en sorte que la tique libère le contenu de son estomac, qui peut être infecté, dans la zone de la morsure.
  • Attendre que la tique tombe toute seule

Surveiller la zone de peau mordue par la tique pendant un mois

Pas de panique toutefois si l’on n’est pas parvenu à arracher les pièces buccales lors du retrait, car l’Inrae estime que « cela ne présente pas de danger supplémentaire pour la santé puisque les agents pathogènes éventuellement vectorisés par la tique restent dans le corps de la tique. » Il est ensuite possible de signaler la piqûre de tique via l’application Signalement TIQUE et même d’envoyer par voie postale la tique piqueuse au Laboratoire Tous Chercheurs de Nancy selon des modalités précisées sur le site. De manière générale, mieux vaut prendre note de la date et du lieu de la morsure, de même que l’endroit du corps concerné : ces renseignements pourraient être utiles si vous devez consulter un professionnel de la santé qui pourra alors déterminer si la morsure peut avoir des conséquences. Il convient également de bien analyser le parasite en question car, comme le fait savoir l’association de consommateurs Test Santé, s’il est relativement gros, cela signifiera qu’il a déjà sucé beaucoup de sang et qu’il est sans doute sur le corps depuis un certain temps.

La marche à suivre consiste ensuite à surveiller la zone le mois suivant en sachant, encore une fois, que toutes les tiques ne sont pas infectées. Pour la maladie de Lyme, l’Agence Régionale de Santé considère qu’une tique sur 5 est porteuse de la bactérie. Une petite plaque rouge, souvent responsable de démangeaisons, peut apparaître immédiatement ou dans les 24 heures après la morsure. « Il s’agit d’une réaction normale à la salive de la tique et cela ne veut pas dire qu’il y a eu contamination par la bactérie. », précise l’Assurance maladie qui met en revanche en garde contre l’apparition d’une plaque rouge inflammatoire qui s’étend, entre 3 à 30 jours après la morsure. « Vous devez consulter un médecin car c’est un érythème migrant, symptôme de la maladie de Lyme. Un traitement antibiotique est alors nécessaire. » De la même façon, l’organisme invite à signaler à son médecin la survenue de symptômes qui paraissent anormaux : douleurs, fièvre et fatigue inexpliquées, apparition d’un érythème migrant ailleurs que sur le site de piqûre, douleurs articulaires, troubles neurologiques…

S’il existe des autotests disponibles en vente libre, l’Assurance maladie déconseille leur usage, en raison d’un manque de fiabilité. A noter que la morsure d’une tique est indolore car la tique injecte des substances anesthésiantes. C’est pourquoi il s’avère toujours nécessaire de s’inspecter minutieusement le corps pour détecter son éventuelle présence après toute promenade. Cette mesure de prévention s’applique même en cas du respect des bons gestes pour éviter d’être mordu(e). A commencer par le fait de porter des vêtements longs, qui couvrent les bras et jambes, serrent les poignets et les chevilles (sans oublier de porter un chapeau couvrant la tête et le cou) et de choisir des vêtements de couleur claire de façon à repérer plus facilement la présence de tiques. Il convient de privilégier des chaussures fermées et de glisser les bas de pantalon dans les chaussettes afin qu’elles ne s’insèrent par les ouvertures. Et, éventuellement, d’appliquer un répulsif cutané à base de DEET (contre-indiqué chez la femme enceinte et le petit enfant) et d’IR3535 sur les parties découvertes.

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