Un organisme nuisible non identifié ravage une culture de riz sauvage déjà affaiblie dans le nord de la Saskatchewan. Cette situation plonge plusieurs producteurs dans l’incertitude, car ils s’inquiètent des effets d’une telle espèce sur leurs rendements.
Des agriculteurs vivant près des lacs La Ronge, Morin et Pinehouse disent avoir constaté la présence de l’organisme au cours de ce mois en découvrant de nombreux grains vides et de petites créatures ressemblant à des vers.
D’habitude, je récolte en moyenne 300 sacs. Le maximum que j’ai récolté dans mon lac était d’environ 800 sacs de riz, affirme Phyllis Smith, une productrice qui récolte du riz sauvage depuis le début de sa carrière près du lac Pinehouse.
Nous avons rempli 15 sacs il y a cinq jours quand nous avons fait la récolte.
C’est la pire saison de ma carrière.Une citation de Phyllis Smith, productrice de riz sauvage
La situation ne va pas mieux du côté du lac Morin, où une autre productrice, Sheridan Hamilton, affirme avoir mis fin à sa saison des récoltes devant les maigres résultats de ses plants de riz sauvage.
Elle dit avoir constaté la présence des insectes l’année dernière, mais que ces derniers n’avaient pas nui à sa récolte.
Cette année, nous avons envoyé nos employés et ils sont revenus avec des sacs vides, dit Sheridan Hamilton. D’habitude, les sacs pèsent environ 15 kilos quand ils sont remplis de riz, mais ils étaient aussi légers qu’une plume.
Sheridan Hamilton est déçue de ne pas être en mesure d’identifier l’organisme nuisible et de constater que ce dernier a causé des pertes de profit et d’emplois, longuement attendus.
Les récolteurs, les transformateurs, les acheteurs et les membres des communautés locales, dont beaucoup sont autochtones et comptent sur le travail et les revenus qu’apporte la récolte de riz sauvage sont les victimes de cet insecte, affirme Sheridan Hamilton.
Ce que la science en dit
Des chercheurs consultés par les producteurs affirment que ce ver est possiblement une larve de mite ou de coléoptère.
Le professeur en science des plantes à l’Université de la Saskatchewan Tim Sharbel estime qu’il faut des mesures urgentes pour identifier cette espèce qui ravage les récoltes de riz sauvage.
Tim Sharbel est à la tête d’une équipe de recherche qui collabore avec des communautés autochtones qui cultivent le riz sauvage. Ces chercheurs tentent d’améliorer la durabilité de cette industrie face aux changements climatiques.
Tous ceux à qui nous avons parlé mentionnent une destruction complète de la récolte, précise Tim Sharbel.
Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan dit avoir été averti de la présence de ces organismes nuisibles dans les plants de riz sauvage. Il affirme avoir besoin d’échantillons vivants de l’insecte pour l’identifier.
Selon la province, il n’y a pas eu d’épidémie importante touchant les vers du riz en Saskatchewan depuis 2000. Elle affirme que la Saskatchewan Crop Insurance Corporation assure les récoltes de riz sauvage depuis 2006.
Comme il s’agit d’organismes nuisibles peu fréquents, la province n’effectue aucune surveillance pour ces deux insectes, précise le communiqué.
Canada : Un organisme nuisible non identifié ravage une culture de riz
Un organisme nuisible non identifié ravage une culture de riz sauvage déjà affaiblie dans le nord de la Saskatchewan. Cette situation plonge plusieurs producteurs dans l’incertitude, car ils s’inquiètent des effets d’une telle espèce sur leurs rendements.
Des agriculteurs vivant près des lacs La Ronge, Morin et Pinehouse disent avoir constaté la présence de l’organisme au cours de ce mois en découvrant de nombreux grains vides et de petites créatures ressemblant à des vers.
, affirme Phyllis Smith, une productrice qui récolte du riz sauvage depuis le début de sa carrière près du lac Pinehouse.
La situation ne va pas mieux du côté du lac Morin, où une autre productrice, Sheridan Hamilton, affirme avoir mis fin à sa saison des récoltes devant les maigres résultats de ses plants de riz sauvage.
Elle dit avoir constaté la présence des insectes l’année dernière, mais que ces derniers n’avaient pas nui à sa récolte.
, dit Sheridan Hamilton.
Sheridan Hamilton est déçue de ne pas être en mesure d’identifier l’organisme nuisible et de constater que ce dernier a causé des pertes de profit et d’emplois, longuement attendus.
Les récolteurs, les transformateurs, les acheteurs et les membres des communautés locales, dont beaucoup sont autochtones et comptent sur le travail et les revenus qu’apporte la récolte de riz sauvage sont les victimes de cet insecte, affirme Sheridan Hamilton.
Ce que la science en dit
Des chercheurs consultés par les producteurs affirment que ce ver est possiblement une larve de mite ou de coléoptère.
Le professeur en science des plantes à l’Université de la Saskatchewan Tim Sharbel estime qu’il faut des mesures urgentes pour identifier cette espèce qui ravage les récoltes de riz sauvage.
Tim Sharbel est à la tête d’une équipe de recherche qui collabore avec des communautés autochtones qui cultivent le riz sauvage. Ces chercheurs tentent d’améliorer la durabilité de cette industrie face aux changements climatiques.
, précise Tim Sharbel.
Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan dit avoir été averti de la présence de ces organismes nuisibles dans les plants de riz sauvage. Il affirme avoir besoin d’échantillons vivants de l’insecte pour l’identifier.
Selon la province, il n’y a pas eu d’épidémie importante touchant les vers du riz en Saskatchewan depuis 2000. Elle affirme que la Saskatchewan Crop Insurance Corporation assure les récoltes de riz sauvage depuis 2006.
, précise le communiqué.
Avec les informations de Samanda Brace et Moira Wyton