Il y a quelques jours, les responsables des Étangs de Strépy, dans l’entité louviéroise, lançaient un message auprès de leurs pêcheurs les alertant de la présence dans les eaux des étangs de poissons-chats. Leur nom sympathique dû à leur espèce de moustache portée près de leur gueule cache pourtant une grande menace pour les poissons de l’étang louviérois.
Le poisson-chat est issu de la famille des siluformes qui regroupe également les silures. est ainsi considéré dans nos contrées comme une espèce invasive. « Il s’agit d’une espèce non-indigène qui a tendance à prendre la place des espèces indigènes« , nous précise Frank Van Parijs, gestionnaire de la partie pêche des Étangs de Strépy. « On est loin d’être envahi à Strépy mais on en a retrouvé quelques spécimens ces derniers jours, ce qui nous a poussés à prévenir les pêcheurs qui sont nombreux à venir se détendre en cette période estivale. »
Importés en Europe par l’aquaculture
Ces poissons, venant d’Amérique du Nord, ont été importés en Europe par l’aquaculture. « il s’agit d’une espèce très robuste qui résiste très bien à nos climats et dont il est difficile de se débarrasser », précise la Maison Wallonne de la Pêche. « C’est une espèce qui vit dans des eaux stagnantes et qui se reproduit facilement mais qui peut être vecteur de maladies mortelles pour d’autres espèces. Ils ne peuvent pas être transportés vivants et donc, même si aucune législation ne l’oblige, l’éradication est la seule solution pour éviter toute contamination, surtout dans un étang de pêche.«
Mais comment des poissons peuvent se retrouver dans un étang qui, par définition, est fermé à tout autre cours d’eau ? « En fait, ce sont les oiseaux qui transitent par nos étangs qui peuvent transporter les oeufs de ces espèces qui peuvent représenter un grand danger pour les autres poissons de l’étang« , continue Frank Van Parijs. « Les poissons-chats ne sont pas les seuls à envahir les eaux wallonnes. »
Il y a aussi les pseudorasbora qui viennent d’Asie et peuvent transporter des maladies, les perches soleil qui viennent d’Amérique Centrale et sont classées par l’Union Européenne parmi les espèces exotiques envahissantes, des goujons de l’amour ou encore les gobies, qui peuvent être nombreux dans nos canaux et se montrer également très envahissants.
Les poissons-chats peuvent être nuisibles pour les autres espèces.
Il y a quelques jours, les responsables des Étangs de Strépy, dans l’entité louviéroise, lançaient un message auprès de leurs pêcheurs les alertant de la présence dans les eaux des étangs de poissons-chats. Leur nom sympathique dû à leur espèce de moustache portée près de leur gueule cache pourtant une grande menace pour les poissons de l’étang louviérois.
Le poisson-chat est issu de la famille des siluformes qui regroupe également les silures. est ainsi considéré dans nos contrées comme une espèce invasive. « Il s’agit d’une espèce non-indigène qui a tendance à prendre la place des espèces indigènes« , nous précise Frank Van Parijs, gestionnaire de la partie pêche des Étangs de Strépy. « On est loin d’être envahi à Strépy mais on en a retrouvé quelques spécimens ces derniers jours, ce qui nous a poussés à prévenir les pêcheurs qui sont nombreux à venir se détendre en cette période estivale. »
Importés en Europe par l’aquaculture
Ces poissons, venant d’Amérique du Nord, ont été importés en Europe par l’aquaculture. « il s’agit d’une espèce très robuste qui résiste très bien à nos climats et dont il est difficile de se débarrasser », précise la Maison Wallonne de la Pêche. « C’est une espèce qui vit dans des eaux stagnantes et qui se reproduit facilement mais qui peut être vecteur de maladies mortelles pour d’autres espèces. Ils ne peuvent pas être transportés vivants et donc, même si aucune législation ne l’oblige, l’éradication est la seule solution pour éviter toute contamination, surtout dans un étang de pêche.«
Mais comment des poissons peuvent se retrouver dans un étang qui, par définition, est fermé à tout autre cours d’eau ? « En fait, ce sont les oiseaux qui transitent par nos étangs qui peuvent transporter les oeufs de ces espèces qui peuvent représenter un grand danger pour les autres poissons de l’étang« , continue Frank Van Parijs. « Les poissons-chats ne sont pas les seuls à envahir les eaux wallonnes. »
Il y a aussi les pseudorasbora qui viennent d’Asie et peuvent transporter des maladies, les perches soleil qui viennent d’Amérique Centrale et sont classées par l’Union Européenne parmi les espèces exotiques envahissantes, des goujons de l’amour ou encore les gobies, qui peuvent être nombreux dans nos canaux et se montrer également très envahissants.
DhNet